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La Dépêche du Midi, 18 mai 2013

café philo.

Lectoure. Venez débattre...

De plus en plus nombreux et motivés, les amateurs de philosophie continuent à se rassembler un dimanche matin sur deux à la librairie «Le Cochon Bleu», 52, rue Nationale à Lectoure. Le 31 mars, un nouveau programme a été établi en concertation avec les membres présents. Ainsi le prochain café philo aura lieu ce dimanche 28 avril autour du thème : «Peut-on échapper au conformisme ?». Les sujets et dates retenues pour les prochains rendez-vous sont les suivants : 12 mai : «Le capitalisme agonise : faut-il abréger ses souffrances ?» ; le 26 mai : «Reste-t-il encore une place pour la poésie ?» ; le 9 juin : «A propos du langage» ; le 23 juin : «Vices et vertus du conflit» ; le 7 juillet : «Déterminisme et liberté» ; le 28 juillet : «Désobéir peut-il être un devoir ?» ; le 11 août : «A propos de la nature humaine» ; le 25 août : «Le Mythe de la caverne et son actualité». Rendez-vous (tél. 09.50.53.22.90), à partir de 10 h 15. L'animateur Claude Litzler ou un des participants présente le sujet avant que le débat ne commence. Entrée libre, ouverte à tous.

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....................................................................Le Café philo c'est un lieu d'échange et d'ouverture d'esprit./Photo DDM, Ysabel archives.

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LITTÉRATURE. Lectoure. Journées d'études sur la poésie d'Hédi Bouraoui

Hédi Bouraoui, auteur d'origine tunisienne, fut élève au lycée Maréchal-Lannes de Lectoure et à l'Université de Toulouse-Le Mirail, pour devenir professeur d'université au Canada. L'approche de Hédi Bouraoui des diverses littératures (littérature française, francophone de l'Ontario, du Maghreb, de l'Afrique sub-saharienne, des Caraïbes) met l'accent sur l'apport socio-culturel, l'identité, l'altérité et la différence. Héritier de trois cultures, maghrébine, française et canadienne, il emprunte son inspiration aux valeurs culturelles du «village global.» Il rappelle que «la mosaïque canadienne fait écho à son multiculturalisme». Selon Georgette Toësca, il est «un des meilleurs représentants de ce que peut être une symbiose de cultures qui vit cette expérience avec enthousiasme et équilibre».

Son background a naturellement conduit à cette initiative de journées d'études sur la poésie de Hédi Bouraoui, du 23 au 26 mai, qui se dérouleront salle de la Comédie, rue Nationale à Lectoure. Elles ont pour but de réfléchir sur la poésie de Hédi Bouraoui, un écrivain qui se définit d'abord comme un auteur de poèmes, romans, nouvelles, contes et essais mais qui est également un critique littéraire à la renommée internationale.

La durée de chaque communication devrait être d'une vingtaine de minutes, plus dix minutes pour une discussion. Les propositions (environ 250 mots), plus un paragraphe bio-bibliographique de l'intervenant(e) sont à envoyer à l'adresse mail suivante : pierre.leoutre@gmail.com ou une copie papier à Association le 122, chez Pierre Léoutre, 122, rue Nationale, 32700 Lectoure (France). La date limite du dépôt du titre et du résumé des communications est fixée au dimanche 31 mars. La version finale de la communication sera de l'ordre de 10-15 pages maximum, en format Word Times New Roman 12, double espace, à adresser le plus tôt possible après que le résumé de la communication soit accepté.

L'association «Le 122» a l'intention de sélectionner et publier «Les Actes du colloque». Les personnes qui ne peuvent pas venir sont invitées à soumettre une communication, qui sera prise en considération pour publication dans «Les Actes».

Hédi Bouraoui lors d'un de ses passages à Lectoure./DDM, arch. H. M.

La Dépêche du Midi, 13/02/2013

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Lectoure. «Barbarie et poésie» au menu

Après la soirée Dialoguer en poésie autour du thème de l'espoir mercredi soir, l'animateur Pierre Léoutre annonçait la prochaine manifestation de l'association aujourd'hui dimanche 21 avril au bar restaurant Le Florida, place du Capitole à Toulouse. Il s'agit d'une rencontre sur le thème «barbarie et poésie». A 11 heures, lecture du livre «Toulouse, ou l'innocence assassinée», écrit par Erick Lebahr suite à la fusillade devant l'école Ozar Hatorah il y a un an. À 12 heures, repas libre au restaurant. A 14 h 30, débat dans la salle du haut sur le thème «barbarie et poésie».

Il est possible que cette réunion affiche complet. En raison du nombre de places limité, il était impératif de s'inscrire auprès de M. Erick Lebahr : (erick.lebahr@orange.fr - 06.22.68.07.89) ... Il reste peut-êre encore des places libres.

Par ailleurs Dialoguer en poésie vous invite à venir écouter et lire des poèmes sur le thème de «L'Eté», le mercredi 12 juin, à 18 heures à la médiathèque de Lectoure.

Dialoguer en poésie propose dimanche une rencontre sur le thème « Barbarie et poésie »./ Photo DDM Ysabel archives.

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Lectoure. Des poèmes sur l'espoir

L'association Dialoguer en poésie et son président Pierre Léoutre vous proposent une animation à Lectoure. Du jeudi 23 au dimanche 26 mai, se déroulera dans la salle de la Comédie à Lectoure, un colloque international «Culture globale et valeurs humanistes dans l'œuvre d'Hédi Bouraoui», un ancien élève du lycée Maréchal-Lannes, devenu professeur d'université au Canada et écrivain de nombreux ouvrages.

Autres rendez-vous. Dimanche 21 avril, avec Dialoguer en Poésie, est proposée une rencontre au bar restaurant Le Florida, place du Capitole à Toulouse sur le thème «barbarie et poésie». A 11 heures, lecture du livre «Toulouse, ou l'innocence assassinée», écrit par Erick Lebahr suite à la fusillade devant l'école Ozar Hatorah il y a un an. À 12 heures, repas libre au restaurant. A14 h 30, débat dans la salle du haut sur le thème «barbarie et poésie». Inscription obligatoire auprès de M. Erick Lebahr : erick.lebahr@orange.fr ; tél. 06 22 68 07 89

Le mercredi 12 juin, à 18 heures, à la médiathèque de Lectoure. venez écouter et lire des poèmes sur le thème de «L'Eté».

Lectoure. Des poèmes sur l'espoir

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La Dépêche du Midi, 8 mars 2013

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Lectoure. Café philo : un an, bilan et mises au point

CULTURE

Puisqu'un an ça se fête, le café philo de Lectoure se rassemblait, dimanche 3 février, pour un moment différent qui fut consacré à un bilan des activités afin d'éviter de s'installer dans un ronronnement. 17 participants étaient présents, preuve en est s'il en faut, que cette initiative possède toujours une belle vitalité, un an après.

Toujours une belle affluence : le café philo de Lectoure a bien trouvé sa place dans la vie de la cité./Photo DDM, Ysabel.

Des ajustements testés

L'animateur Claude Litzler a salué la belle affluence régulière, ainsi que la qualité des débats, qui, après coup, montrent de très beaux hauts, les bas seraient juste des moments où les échanges ne seraient pas allés au cœur du sujet. Et toujours une véritable bienveillance et une qualité d'écoute réelle. Des remerciements ont été adressés à Claire Lapeyronie et Pierre Léoutre, pour être à l'origine de ce projet. Après les congratulations, les participants en arrivaient aux mises au point. Le café philo, c'est garder un esprit de doute, argumenter dans un esprit de synthèse, s'enrichir des pensées différentes qui circulent, s'ouvrir à d'autres. Quelques modifications, visant à encore améliorer la qualité des débats, ont été proposées. Des ajustements qui seront, dans un premier temps, testés pour une période d'un trimestre.

La proposition d'une grille de réflexion ou d'ouvrages à consulter a été évoquée afin de mieux aborder le thème prévu pour la prochaine séance. Un seul «joker» par séance et par participant permettrait de répondre instantanément au dernier intervenant. Un texte philosophique court sera de temps en temps proposé comme présentation d'un sujet ou comme sujet lui-même. La synthèse du débat, réalisée par divers participants, a été plébiscitée : son auteur sera déterminé en début de séance. La journée s'est terminée de façon originale en visionnant ensemble un film philosophique.

La Dépêche du Midi, 9 février 2013

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Lectoure. Poèmes d'amour pour la Saint-Valentin

L'association Dialoguer en poésie et son nouveau président Pierre Léoutre vous invitent à une soirée poésie le jeudi 14 février, à 18 heures, à la bibliothèque-médiathèque de Lectoure, rue Saint-Gervais.

Vous pourrez y écouter mais aussi y lire des poèmes d'amour, soit que vous avez écrit vous-mêmes, soit que vous avez découvert au fil de vos lectures et que vous avez aimé. L'amour est un sujet majeur pour inspirer des poèmes et certains sont magnifiques et bouleversants, alors faites-en profiter le plus grand nombre.

Entrée gratuite. Renseignements à la bibliothèque au 05 62 68 48 32.

Venez écouter ou lire de beaux textes sur l'amour. /Photo DDM, archives H.M.

La Dépêche du Midi, 10 février 2013

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Lectoure. Le bonheur de Sophie

Pierre Léoutre, romancier lectourois, amoureux de Toulouse et de la Gascogne, était à la librairie café «Le Cochon bleu» le vendredi 7, pour signer son dernier ouvrage paru aux éditions Les 2 Encres. Dans «Le bonheur de Sophie», Pierre donne un prolongement au personnage principal qu'il avait déjà mis en scène dans «L'Angoisse du sniper». Il exprime la relation homme-femme et les états d'âme amoureux. Mais, surtout, il invente l'histoire d'un robot qui aura un rôle capital auprès de la belle Sophie, artiste peintre et sculptrice. Pierre est persuadé que la robotique peut servir à la profondeur des sentiments humains, il le démontre dans cette aventure étonnante. «Le Bonheur de Sophie» est déjà son 20e livre. L'ouvrage est disponible au Cochon bleu et sur le site www.les2encres.net.

La Dépêche du Midi

Pierre Léoutre présente son nouveau roman, « Le bonheur de Sophie »./ Photo DDM Ysabel.

PUBLIÉ LE 16/09/2012, www.ladepeche.fr

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Beaubourg (Paris, juillet 2012)

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In Memoriam : Mme Maryse Turbé

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La musique court le long du fleuve

La musique court le long du fleuve, une note sur la Garonne et la ville s'épanouit comme une fleur heureuse, puis sur les murs de Toulouse la musique résonne et gagne les têtes, berce les esprits et fait rêver passantes et passants, pressés ou promeneurs, amoureux et solitaires, la musique emporte tout comme un fleuve en colère puis s'adoucit comme Toulouse sous le soleil automnal, ombres et lumières qui se partagent les murs roses de la cité dynamique, la musique se durcit comme la ville sous la chaleur accablante de l'été, lumière forte et sans concessions qui écrase le mensonge et met en valeur la belle vérité des lieux et des gens, la musique entoure la femme et l'homme seuls et les accompagne vers la foule joyeuse et hospitalière, elle réconforte le cœur et ranime les sentiments, pure et indiscrète, elle lance ses notes à l'assaut des citadelles imprenables et rend réel l'amour impossible, les notes glissent comme des gouttes d'eau sur une feuille de muguet printanier, comme une caresse sur une joue, Toulouse étonnée se met à écouter la mélodie du musicien, l'artiste sage et fou de sa composition parfaite pleure de joie en entendant l'air né de sa tête et de ses émotions, le public charmé puis bouleversé applaudit à tout rompre, la chaîne des notes de musique s'agrandit, prend la forme d'un arc en ciel avant de devenir un cercle horizontal qui enferme l'auditeur dans un espace sacré et merveilleux où tout devient possible, la chaîne des notes de musique se met à danser, Toulouse devient aussi joyeuse que l'air qu'elle entend, le musicien ferme les yeux pour mieux ressentir sa joie, la musique s'envole et entraîne avec elle ceux qui veulent bien d'elle, les notes tourbillonnent jusqu'à la fusion extraordinaire, l'instant magique où l'air de musique et la réalité du temps se confondent pour donner naissance à la beauté absolue de l'art, la musique devient peinture, littérature ou même poésie, la musique devient immense et envahissante, rien ne lui résiste et Toulouse subjuguée aime ce qu'elle entend, les femmes et les hommes se prennent par la main pour mieux partager le bonheur que la musique leur fait vivre. Toulouse en hiver croit entendre une musique triste, l'émotion du musicien frôle le désespoir puis relance avec talent et succès la recherche du bonheur, le spectateur bienveillant accepte et comprend ce qui lui est offert, chaque note est posée là où elle doit l'être, les petites boules noires et blanches posées sur leurs lignes deviennent ce phénomène incroyable qu'est la musique, sans limites et sans fausses notes, la musique est une réalité humaine mais n'existe pas, la musique est une création humaine si belle et si bénéfique que Toulouse y reconnaît avec bonheur la force et la pluralité de ses sentiments complexes, Toulouse aime la musique comme elle aime la Garonne, au cœur de ses murs et en toute liberté.

Pierre Léoutre

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Le 7 avril 2012, à Cultura  Montauban T : 05 63 92 62 90 F : 05 63 92 62 99 ZC Futuropole Route de Paris 82000 MONTAUBAN
www.cultura.com

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Cécile Argela et Pierre Léoutre, de TV Lectoure, lors d'une interview à Radio Fil de l'Eau, le 4 avril 2012 à L'Isle Jourdain (Gers)

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La difficulté à cerner le virtuel

Dix-huit personnes étaient présentes à la librairie-café du Cochon bleu ce dimanche pour s'interroger au sujet du réel et du virtuel, thème du café philo organisé par l'association le 122 et l'animateur Claude Litzler. Un sujet difficile à cerner car la terminologie du mot virtuel est vaste. Du latin « Virtus » qui est l'état de simple possibilité ; comme le bouton de rose est une fleur en devenir. Alors que le concept est galvaudé à l'heure d'Internet et des interfaces, nous sommes pollués par l'image actuelle du mot virtuel. Et il n'est en aucun cas l'opposé du réel. Il a beaucoup été question d'Internet, des réseaux sociaux, des images qui happent et subjuguent le spectateur, de l'utilisation que l'on fait de tout cela, de la solitude que cela peut induire. Mais surtout : tout est question de conscience, car malgré tout on ne peut pas nier les outils technologiques modernes. Pourquoi ne pas utiliser le terme de fiction à la place du mot virtuel ? Claude Litzler a fait le lien avec le prochain sujet en parlant de ce que l'on peut transmettre. Le dimanche 25 mars, « à propos de la transmission » est le thème retenu. Suite à un vote, le café philo commencera désormais à 10 h 15 pour se terminer à 12 h 15, il est gratuit et ouvert à tous. Le principe du Café philosophique : transformer des idées reçues en pensées et en questionnements.
Ysabel de la Serve

La Dépêche du Midi, 21 mars 2012

La philo s'invite au café

Créé au mois de janvier dernier, le Café philo de Lectoure a déjà un programme bien rempli. La prochaine rencontre aura lieu ce dimanche à 10 h 30 la librairie Le Cochon bleu, 52 rue Nationale à Lectoure et sera consacrée aux émotions : le sujet débattu sera « Comment vivre nos émotions ? ».

L'idée est à l'initiative de Claire Lapeyronie, de l'association Le Petit Hourtounet (1), avec le soutien de l'association culturelle lectouroise, le 122 (2) et grâce à la librairie Le Cochon bleu qui accueillera les philosophes en herbe un dimanche sur deux. Claude Litzler sera l'animateur de ce café philo, référencé sur le site international http://cafephilos.org. Les sujets sont d'ailleurs déjà choisis pour les séances suivantes : le 11 mars « Le réel et le virtuel », le 25 mars « À propos de la transmission » et le 8 avril « Le désir et le plaisir ».

(1) http ://lepetithourtounet. blogspot.com
(2) http://pierre.leoutre.free.fr/ calendrier.html

Laetitia Fabbri, du Cochon bleu, accueillera le café philo, un dimanche sur deux. PH. ARCHIVES C. D.-A.

www.sudouest.fr, 23 février 2012

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www.ladepeche.fr - PUBLIÉ LE 14/01/2012 | JEAN-NOËL GROS

Le polar préféré des policiers toulousains
prix

Daniel Hernandez (au centre) est entouré d'Émile NTamack, parrain de cette première, du directeur de la Sécurité publique (à gauche), d'un commissaire de la PJ et des membres de l'amicale./Photo DDM T. Bordas

Les policiers toulousains viennent de créer un prix du polar régional. Le premier lauréat, le Catalan Daniel Hernandez, a été reçu hier à l'hôtel de police.

Les policiers ont du flair : pour une première, ils ne se sont pas trompés. À l'image du prestigieux Prix du Quai des orfèvres, l'amicale du personnel de la police toulousaine vient de créer le Prix de l'Embouchure pour récompenser le meilleur polar régional. Et dans leurs filets, les policiers ont ramené une belle prise qu'ils ont exhibée hier, à l'hôtel de police, pour la remise du prix, en présence des patrons de la Sécurité publique et de la PJ ainsi que du rugbyman Émile NTamack, parrain de cette première.

Le Catalan Daniel Hernandez, le lauréat, n'est pas policier mais chercheur au CNRS au four solaire de Font-Romeu. Avec « Le Bourreau de Puigcerda » (éditions Mare Nostrum), ce petit-fils d'émigrés espagnols, né dans l'Hérault, situe son intrigue en Cerdagne, cette micro-région qui fait fi de la frontière franco-espagnole. À Puigcerda, dans le jardin d'une maison abandonnée et de sinistre mémoire car siège d'un exécuteur des basses œuvres du franquisme, parmi les nombreux squelettes découverts, les corps de victimes récentes, dont ceux d'indépendantistes catalans, sont aussi mis au jour. Tous assassinés à l'aide d'une machine barbare, un garrot qui brise les vertèbres cervicales. Un policier espagnol et son homologue perpignanais se lancent à la recherche d'un tueur en série insaisissable.

« Ce que je transcris, c'est la mémoire collective », explique l'auteur. Ses polars (huit depuis 2006) sont autant de « témoignages ». Ils n'enferment pour autant ni les personnages ni le lecteur dans une thèse. « C'est la plus belle des distinctions que j'ai reçue jusqu'à présent », s'est réjoui hier Daniel Hernandez. Avec l'appui de la librairie La Renaissance, de l'auteur toulousain Benoît Séverac et de l'association Toulouse polars du sud, les policiers avaient sélectionné huit romans. Et l'an prochain, ils remettent ça.

Le chiffre : 8 romans > Première sélection. Huit polars publiés en 2010, dans le Grand Sud, ont été sélectionnés par l'amicale des policiers toulousains pour ce premier Prix de l'Embouchure.

« C'est la plus belle des distinctions que j'ai reçues jusqu'à présent. »

Daniel Hernandez, écrivain, lauréat du premier Prix de l'Embouchure

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PUBLIÉ LE 15/11/2011 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
Lectoure. Encore deux livres de Pierre Léoutre
culture

Le dimanche 13 novembre, Pierre Léoutre, auteur lectourois et toulousain, signait deux de ces livres au tabac presse central de Lectoure. Le premier, écrit en collaboration avec Philippe Klein, a pour titre « Au cœur d'une histoire, le quartier Saint-Etienne à Toulouse », paru aux éditions BoD. Il décrit au long de ses 112 pages un quartier de la capitale de Midi-Pyrénées où règne une ambiance « village ». Un quartier tranquille avec une alternance de rues calmes avec des jardins et des rues commerçantes un peu plus animées. De plus, les auteurs ont fait des recherches afin d'expliquer le nom des rues et des places.

Le second s'intitule « Le Passage au temps de l'autre », paru également aux éditions BoD. Au cours de ses recherches sur la Seconde Guerre mondiale, Pierre Léoutre a découvert l'histoire de ces musiciens du camp de Térézin que les Nazis utilisaient pour leurs qualités de musiciens et qu'ils exterminaient froidement ensuite. Fortement ému et révolté par ce récit, l'auteur a décidé d'écrire un ouvrage imaginaire de 75 pages avec deux musiciens lectourois qui partent faire un voyage de découverte de ce camp. Il espère ainsi participer modestement au devoir de mémoire et contribuer à éviter un retour à une telle barbarie.

Pierre Léoutre signe deux de ses nouveaux ouvrages au tabac presse central de Lectoure./Photo DDM, H. M.

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2e Forum des associations